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vendredi 29 mai 2009

ONL / Dvořák & Mahler pour une soirée magique !

Jeudi 28 mai 2009, 20h30, Auditorium de Lyon

Antonín Dvořák, Concerto pour violoncelle en Si mineur, op. 104
Gustav Mahler, Symphonie n°5 en Ut dièse mineur

Orchestre National de Lyon
Heinrich Schiff, violoncelle
Jun Märkl, direction

Le double concerto pour violon et violoncelle de Brahms initialement prévu est remplacé par ce concerto pour violoncelle, le violoniste Leonidas Kavakos étant annoncé malade. On annonce donc dans le programme sur une note additionnelle que Heinrich Schiff a accepté ce changement de programme au pied levé, concerto qu'il doit jouer en juin prochain à Vienne. Vous saurez mon grand plaisir en apprenant la nouvelle, si vous avez lu ma note sur ce fabuleux concerto (il y a plus d'un an déjà ?).

Très belle musique pour ouvrir ce concert. Je ne sais pas exactement depuis quand ils savent le changement de programme, s'ils ont eu toute la semaine ou non. Peu importe en fait ; certains seraient tâtillons, et je l'aurais sans doute été sur une autre oeuvre pour remarquer des petites choses. Mais le plaisir qu'ont pu y mettre ensemble soliste, chef et orchestre, était largement épidémique pour n'importe qui ! Le soliste met le poids nécessaire sur la musique, et son interprétation était d'une profondeur intense. On sent qu'il connaît très bien l'orchestre (il avait joué et dirigé l'année dernière Saint-Saëns, puis était venu en décembre), et qu'il est très complice. L'orchestre, de son côté, est très bon aussi ; excellente performance du corniste solo, tout juste rentré à l'Orchestre à 21 ans si je ne m'abuse, Guillaum Tétu - un son magnifique. Enfin, bref, je m'emballe, mais le public était conquis et en redemandait en choeur. Pour une Sarabande de la première suite de Bach.

En seconde partie, cette Cinquième symphonie de Mahler. Un sacré monument de la musique, d'ailleurs de 70 minutes environ. Après la quatrième la saison dernière, on continue donc le chemin. Et bien c'est toujours aussi fabuleux ! A partir de cette symphonie, Mahler cesse de faire intervenir le chant dans ses symphonies. L'effectif est gigantesque, et on remarquera notamment les 7 cors sur scène (6 sur la partition). Pendant tout ce temps, je ne me suis absolument pas ennuyé. La musique est magistrale, théâtrale, parfois massive et parfois toute simple, ténébreuse ou nostalgique ; peu importe, c'était un pur régal ! La part belle est donnée à tout le monde : les différents pupitres de cuivres (bravo aux cornistes et trompettistes au passage !), mais aussi à la petite harmonie, ou différents pupitres de cordes, ou la harpe. Chacun à de quoi faire, et pourtant cela ne fait pas genre catalogue, "regardez tout ce qu'on peut faire avec un orchestre". Au contraire !

L'orchestre essayait ce soir une disposition que certains qualifieront de peu commune, et pourtant elle était très convaincante. Les violons 1, à côté des violoncelles, faisaient face aux violons 2, qui eux côtoyaient les altos ; les contrebasses, quant à elles, derrière les violons 1. Derrière la petite harmonie en carré, la rangée de cors : cela permet finalement de préserver les capacités auditives des bois. Et de laisser la place aux trompettes et trombones de s'exprimer, à droite des percussions (vu du public) : ils surplombent l'orchestre qui du coup ne s'en prend absolument pas dans les oreilles (je crois ?) - et sans paraître lointains pour autant !

Jun Märkl a mené la soirée d'une main de maître, on le sent réellement de plus en plus à l'aise à la tête de son orchestre, et c'est un délice. Sa direction semble toujours aussi précise et emprunte de technique, de virtuosité et d'habileté. Vraiment, superbe !

Ce concert est donné de nouveau le vendredi 29 mai, même heure, même lieu ; la symphonie, quant à elle, est également donnée Salle Pleyel à Paris, mardi 2 au soir, avec le concerto n°21 de Mozart pour piano, avec Fazil Say.

4 commentaires:

  1. Et à la Salle Pleyel mardi prochain, mais avec un concerto différent (n°21 pour piano de Mozart avec Fazil Say).

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  2. Ah, oui, je me disais que j'avais entendu parler d'un Mozart...

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  3. Attend, j'ai raté le concertos de Dvorak par schiff?dis moi que je rève....
    justine

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  4. Malheureusement je ne peux te le cacher..!
    Ce n'était pas annoncé cela dit, alors...

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