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mardi 23 septembre 2008

Opéra de Lyon / Concert des 25 ans de l'orchestre !

Tout juste sortis du concert de l'ONL samedi soir, nous avons pris avec une amie la direction de l'Opéra de Lyon, pour le premier concert de la saison. Il célébrait à la fois les 25 ans de l'Orchestre de l'Opéra, et l'arrivée du nouveau chef principal Kazushi Ono.

Samedi 20 septembre 2008, 20h30.
Chichester Psalms, Leonard Bernstein, avec Christopher Ainslie, contre-ténor.
Symphonie de psaumes, Igor Stravinsky
Le Tricorne, Manuel de Falla, avec Renata Pokupik, mezzo-soprano.
Kazushi Ono, Orchestre et Choeurs de l'Opéra de Lyon (chef des Choeurs Alan Woodbridge)

Après un discours du directeur général Serge Dorny, le maestro japonais fait son entrée sous les applaudissments du public. On commence donc avec ces très belles pages de Bernstein, psaumes chantés en hébreu. On reconnaît à la fois la main de Bernstein, et à la fois des lignes épurées un peu caractéristiques des musiques sacrées. Le contre-ténor ne chante pas beaucoup, mais d'ailleurs j'ai trouvé que sa voix était un peu étrange... je ne saurais pas trop dire pourquoi, mais je n'ai pas vraiment accroché. Les solistes des choeurs doivent chanter magnifiquement bien, mais malheureusement on les entend très au loin...

La Symphonie de psaumes de Stravinsky se singularise au premier abord par la formation pour laquelle elle est écrite... Plus de violons, altos ou clarinettes ; l'orchestre est constitué des violoncelles, contrebasses, deux pianos, 5 hautbois, 5 flûtes, 4 bassons, une ou deux harpes et tout un tas de cuivres, et beaucoup de percussions - comme pour Bernstein. Bref, je ne vais pas vous faire une analyse de l'oeuvre, mais elle est très intéressante, c'est sûr, notamment avec une double fugue dans le second mouvement, et un troisième mouvements dont on perçoit très largement le côté sacré et spirituel.

La seconde partie, avec Le Tricorne, était, elle, plus envoûtante. Alors que la première partie poussait bel et bien à l'introspection, celle-là donnait envie d'aller sauter et danser dans tous les sens ! Je connaissais un peu l'oeuvre pour avoir entendu les suites pour orchestre lors d'un concert de l'ONL en décembre dernier (tiens d'ailleurs il était marrant de remarquer comment les musiciens menaient parfois leurs solos différemment !). L'interprétation était complètement en adéquation avec la musique, très imagée. On voyait et ressentait une foule d'images et de couleurs d'Espagne - dès les premières mesure avec les « Olé ! » proclamés par l'ensemble de l'orchestre ! L'agitation était constante et prenante - oeuvre parfaitement réussie !

Cette dernière oeuvre a complètement conquis le public qui en redemandait encore et encore... Kazushi Ono s'est laisser désirer plusieurs fois avant de revenir accompagné d'un énorme gâteau, mais aussi accompagné par un « Joyeux anniversaire » entonné de très vive voix par l'ensemble des choeurs qui s'étaient incrustés dans le public pour l'occasion (donc un joyeux anniversaire à 4 voix au moins, dans un opéra c'est le minimum d'ailleurs) ! Le chant se termine sous des tonnerres d'applaudissements, et c'est sous une pluie de serpentins rouge et gris que le chef lance enfin un bis ! La première danse hongroise de Brahms - comme s'il s'étaient donné le mot, avec l'ONL, qui l'avait joué quelques heures auparavant...! Après plusieurs allées et venues sur la scène, le chef s'en est allé, alors que les musiciens arboraient chacun une rose qui venait de leur être offerte et que le public en redemandait.

Petite interview après le spectacle par une équipe de télévision japonaise, qui réalise un reportage sur plusieurs sur ce nouveau chef.

Programme très bien choisi et mené, donc, par ce nouveau chef principal Kazushi Ono. En revanche, si le résultat était magnifique, j'ai trouvé sa direction assez étrange... mais, de premier abord, difficile de savoir ce qu'il m'interpellait. D'abord, j'ai trouvé qu'il avait une direction très haute placée, les bras très en l'air, les épaules un peu levées... alors c'est logique, quand on s'adresse à un orchestre agrémenté d'un choeur. Oui, mais sauf qu'il gardait les mêmes positions quand l'orchestre était seul, et même quand il n'y avait qu'un musicien soliste ! D'autre part, j'ai fini par trouver ce qui me dérangeait... les gestes du maestro n'avaient presque aucun rebond ! Ils étaient ce pendant très précis, et la décomposition parfois omniprésente, mais j'avoue que battre le temps à droite complètement horizontalement... je n'adhère pas vraiment !

4 commentaires:

  1. Hmmm... ben, tu vois une fugue avec le thème, puis entrée d'un second thème et un contrepoint, etc. ?
    Bon, bon à ça, au bout d'un moment, tu fais entrer un autre thème par dessus, qui est un thème de fugue, avec une autre entrée ensuite et un contrepoint, etc.
    Deux fugues superposées, en gros, si j'ai bien saisi ^^

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