Ce texte est un peu en retard, mais, bon, je n’avais pas spécialement pris le temps de l’écrire avant.
Le matin, le Lundi matin, je me lève… Ca y est, c’est le jour… Je m’habille convenablement en vitesse, parce que je n’avais pas envie de me lever trop tôt. Petit-déjeuner, et ma mère me propose de m’emmener. Bah, je refuse pas, évidemment.
Arrivé au lycée, je regarde encore ma convocation : « Commission d’interrogation 5116 ». Une bien grande expression, quand on sait que ça ne désigne qu’un prof, finalement.
M’enfin. Je regarde sur le tableau, la salle correspondante, que je trouve sans trop de mal, même si c’est dans un lycée relativement grand et que je ne connais pas… Bah, c’est presque la même salle qu’à l’écrit, donc je me souviens.
Arrivé devant la salle, je vérifie que mon nom est bien sur la liste : passage à 10h50. Bon… D’autres personnes arrivent, je les connais toutes puisqu’elles viennent de mon lycée. On discute un peu, puis une femme arrive et nous ouvre… On entre, et elle nous explique comment ça va marcher après avoir fait l’appel… Plutôt inutile, donc. Du coup, ensuite, la plupart d’entre nous descendons dans la cour, se mettre sur un banc à l’ombre.
On discute, parce qu’on cherche tous à se détendre… mais bien entendu, le sujet de conversation reste le même : la difficulté de chacun des textes, sur lesquels chacun aimerait ou non tomber… Pour moi, j’aimerais avoir « Les Membres et l’Estomac », des Fables de La Fontaine, et détesterais tomber sur un passage de l’œuvre Lambeaux, de Charles Juliet, qui est une œuvre autobiographique où l’auteur raconte, grosso modo, que sa vie était lamentable, et que jamais il n’a rigolé dans sa vie. Il a des motifs, certes, mais quand-même… Quoique, je crois qu’il vaudrait mieux que je tombe là-dessus plutôt que sur la poésie, le dernier thème de l’année que, j’avoue, je n’ai pas trop révisé (au bout de deux semaines… marre !). Au moins j’aurais des choses à dire, même si c’est complètement morne.
J’ouvre la porte après avoir frappé, mais je dois finalement attendre quelques minutes dehors… Un peu de retard évidemment. Mais elle finit par venir me chercher, et me donne mon brouillon, où il est marqué le texte… Horreur… Evidemment, la poésie, et qui plus est, le texte que je qualifiais du plus difficile… Evidemment… « Nuit Rhénane », dans Alcools, de Apollinaire. Un texte on ne peut plus imagé, mais imagé non facilement, il faut aimer pour comprendre… Bon, et la problématique ? Non, j’ai mal lu ?? A priori, quelque chose d’extrêmement réducteur…
Je m’en rendis encore plus compte au moment de travailler sur le texte… Comment dire des choses sur ce texte, et avec cette problématique ?! Bon, de toute façon, je n’ai pas le choix… Je finis la préparation avec l’équivalent de huit lignes (sans exagérer, je viens de regarder !). J’suis pas sorti de l’auberge !
Lecture. Le texte ne comporte pas de ponctuation, mais évidemment, comme nous l’avions fait avec la prof en cours, je l’avais rajouté. Facile, donc. Mais après, le commentaire… Je parle un grand maximum de deux minutes. La prof me parle un peu, puis :
« - Bien, donc je vous écoute pour la suite…
- Euh… la suite. . . . . . d’accooooord. . . . . . »
Je lui sors une conclusion à dix balles, en essayant de ne pas répéter ce que j’avais déjà dit en guise de conclusion avant son intervention !
Du coup, après, elle me pose des tas de questions auxquelles j’ai plus ou moins de mal à répondre… Et elle conclut :
« - Bon, vous n’avez pas trop révisé cette séquence. (Sous-entendant une interrogation !)
- C’est vrai que bon, étant donné que c’est venu à la fin des révisions, c’est vrai que ça faisait un peu beaucoup, et donc…
- Bon, mais de toute façon, vous redoublez, non ? »
Ah… La question qui tue, et qui en disait long sur ses pensées… J’avais été aussi pitoyable que quelqu’un qui devra le repasser sans nul doute l’année suivante…
« Non, non, je… passe en terminale ! »
Au sortir, en rentrant chez moi à pied, je conclue que, si j’ai 4 ou 5, elle a eu pitié de moi…
Alors, comment ais-je pu avoir 7 ?
L’entretien n’était-il pas trop mal ? Je ne me souviens pas de cela !
Elle ne devait pas se rappeler qui c’était, quand elle a mis la note en fin de journée, comme le font certains profs !
Enfin bon, quoiqu’il en soit, j’ai eu 7, une bonne note pour comment ça s’est passé… Et une note stagnante depuis le début de l’année : 7 et 7,5 aux bacs blancs !
Pas trop content de moi, je n’en suis pas abattu, puisque j’obtiens la moyenne à l’épreuve anticipée, que finalement, je n’aurais pas pensé avoir : 13 à l’écrit, c’est quand-même bien, pour moi !
mercredi 7 septembre 2005
« BAC : Oral de Français »
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