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jeudi 2 octobre 2008

ONL / Ouverture 2008 espagnole !

Vendredi 26 septembre 2008, Auditorium de Lyon.
Carmen - Extraits de la suite d'orchestre n°1, Georges Bizet
España, Emmanuel Chabrier
Fantaisie sur des motifs de « Carmen », pour violon et orchestre, Pablo de Sarasate / Franz Waxman
Le Tricorne - extraits de la suite d'orchestre n°2, Manuel de Falla
« Danse rituelle du feu » extraite de l'Amour sorcier, Manuel de Falla
Capriccio espagnol, Nikolaï Rimsky-Korsakov
Tzigane, rhapsodie de concert pour violon et orchestre, Maurice Ravel
Boléro, Maurice Ravel

Akiko Suwanai, violon
Ursula Lopez et Miguel Angel Berna, danse
Jun Märkl, Orchestre National de Lyon

Cette année, le concert d'ouverture de l'Orchestre National de Lyon était dédié à l'Espagne. Un florilège d'oeuvres d'inspiration ibérique. Dans le cadre de la Biennale de la Danse, deux danseurs accompagnaient la musique sur l'avant-scène, avec même un temps de solo qui leur était dédié.

Dans l'ensemble il m'a semblé que l'Orchestre était d'un haut niveau. J'ai trouvé l'interprétation de très bonne qualité, avec toute la joie et la bonne humeur nécessaire à ce répertoire très coloré et imagé - un jeu de projecteurs colore d'ailleurs aléatoirement le mur de fond de scène. Les différentes oeuvres sont magnifiquement menées à bien par l'orchestre, dirigé par un Jun Märkl en grande forme !

Akiko Suwanai, violoniste japonaise est venue interpréter deux oeuvres d'une virtuosité impressionnante. Les traits s'enchaînent, mêlant dans la rapidité à la fois les doubles cordes (voire plus ?), les harmoniques, le pizzicato et le spicatto (je crois que ça s'appelle comme ça ?). Et la violoniste d'exécuter tout cela le plus simplement du monde ! Bon, le programme nous dit qu'elle est lauréate des concours Paganini et Reine-Elisabeth (entre autres !), alors !

J'ai beaucoup accroché à la direction de Jun Märkl, très à l'aise maintenant avec son orchestre avec lequel il entâme une quatrième saison. Il maîtrise très bien à mon goût l'ensemble de la pâte sonore, et ne fait que les gestes nécessaires au déroulement et surtout à l'interprétation de la musique, sans se contraindre à battre les temps pour un orchestre qui sait déjà jouer en place ! On sent très bien qu'il laisse faire l'orchestre ce qu'il sait déjà faire seul, et qu'il se place ensuite, de manière à unir le tout, à mener et embellir l'interprétation !

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