Changement d'adresse !

Le WEBenLOG a changé d'adresse. Vous devriez être redirigé dans 6 secondes. Si rien ne se passe, visitez
http://www.webenlog.com,
et n'oubliez pas de mettre vos favoris et flux RSS à jour !

vendredi 3 octobre 2008

Alain Planès et le Quintette Moraguès réarrangé à Aix-les-Bains

Dimanche 28 septembre, Abbaye de Hautecombe (Aix-les-Bains)
Festival Nuits Romantiques du Lac du Bourget

Impromptu op.90 n°3 en Sol b M, pour hautbois d'amour et piano, Shubert, transcription David Walter
Quintette pour piano et vents, Mozart
Trio en Si b M op.11, pour clarinette, basson (jouant le violoncelle) et piano, Beethoven
Quintette pour piano et vents, Beethoven

Alain Planès, piano
Patrick Vilaire, basson
Pierre Moraguès, cor
David Walter, hautbois
Nicolas Baldeyrou, clarinette

Bon, les artistes annoncés étaient Alain Planès et le Quintette Moraguès. Je ne sais pas si c'est eux qui se sont annoncés ainsi ou si c'est la programmation qui a choisi, mais c'était plutôt un concert avec des membres du Quintette Moraguès... donc je me suis d'abord senti un peu roulé de mes presque deux heures de voiture pour trouver cette abbaye paumée derrière les montagnes, en lisant mon programme et en découvrant que le Quintette Moraguès avait bien changé... hum. Bon j'essaie de positiver tout de même, c'est pas n'importe qui non plus !!

Le concert commence donc d'abord avec un impromptu de Schubert arrangé par David Walter pour cor anglais et piano, qu'il décide d'interpréter avec un hautbois d'amour, « afin de montrer et de faire écouter cet instrument peu joué ». Il n'a pas tort et il en sort de très belles sonorités et de beaux timbres !

Les deux quintettes sont également de très belles oeuvres. Le programme nous rappelle que Mozart, après la première audition de son quintette, l'a considéré comme « la meilleure oeuvre qu'[il ait] composée » (Ndlr : c'était en 1784, donc je vous rappelle sans insinuation, non voyons, aucune, qu'il n'avait pas encore écrit son Concerto et son Quintette pour clarinette). On nous explique également que Beethoven avait forcément lu la partition de Mozart avant d'écrire la sienne : même effectif rare, même tonalité, même schéma de mouvements !

Le Trio de Beethoven, quant à lui, était très réussi, et le basson remplaçant le violoncelle rend très bien (la partition est la même, excepté quelques doubles cordes). Je n'avais jamais entendu Nicolas Baldeyrou en live auparavant, et ben... magnifique, vraiment ! On sent qu'il maîtrise tout ce qu'il fait, et en plus il excelle dans l'interprétation, de telle façon que chaque note et chaque phrase va de soi, en toute simplicité ! Facilité, maîtrise, très belles sonorités, timbre adapté aux phrases comme si cela allait de soi, tantôt méchant, hargneux et ténébreux, tantôt enjoué, tantôt mélancolique et triste, tantôt chaleureux... un bonheur !

4 commentaires:

  1. Tiens donc... J'ai profité de ton billet pour regarder la bio des frères Moraguès. C'est fou, cette OPA sur les orchestres parisiens: qui n'a pas son Moraguès ?

    RépondreSupprimer
  2. Lol oui c'est un peu ça... pfff du coup on n'en a pas à Lyon ^^
    En attendant, dommage qu'ils ne jouent plus beaucoup en quintette... (enfin je ne crois pas me tromper !)

    RépondreSupprimer
  3. Bah.. ils vont bien finir par se reproduire, les Moraguès ? A moins que ce ne soit déjà fait? Au quel cas Lyon en récupérera peut-être qq uns. Ou Berlin, Chicago et dieu sait où encore, plus probablement..

    RépondreSupprimer
  4. Ah, je n'ai pas beaucoup d'infos là dessus... mais j'espère bien en attendant qu'il y aura une génération entre les deux...... ;)

    RépondreSupprimer

Laissez donc votre commentaire !

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.