
Emmanuel Krivine dirigeait assez peu précisément, et une musicienne de l'orchestre m'a confirmé qu'en réalité, il n'était pas très à l'aise quand il s'agissait de diriger des chanteurs. Vérité générale ou simplement pour cette oeuvre, on ne le sait, mais toujours est-il que je crois que j'aurais aussi eu du mal à suivre ses gestes ! Cela dit, il n'a pas été aidé, du moins dimanche, par exemple, avec un départ quelque peu anticipé de la chanteuse ! La pauvre a dû s'en rendre au compte au moment où le chef lui a mis la main sur l'épaule pour lui signifier son avance, tout en battant de grands gestes pour recaser tous les musiciens ensemble ! Petit moment de flottement qui a fini par se rattraper - on a senti la chanteuse respirer un grand coup : « Je vais reprendre, ça va bien se passer ! » !


On notera tout de même l'orchestre un peu dissipé, dont les musiciens - notamment dans la petite harmonie - ont dû oublier qu'ils étaient sur scène et non en fosse : beaucoup de petits mots, regards, sourires et railleries, et de trop. C'est bien la bonne ambiance, mais sur scène... A noter aussi le manque de rigueur, plusieurs fois et avec des musiciens différents, à des moments d'ensemble entre les cordes et l'un des instrumentistes à vent, ou encore avec un percussioniste : à plusieurs reprises des petits décalages. Pas grand chose, mais bien audible. Peut-être un manque de répétitions, ou de concentration au moment opportun. Dommages pour tous ces bémols, car pour le reste c'était un très beau moment ! Je tenais d'ailleurs à noter, au passage, que j'ai aperçu enfin dans la maîtrise, me semble-t-il, l'ombre d'un certain Thomas, qui chantait à Bourgoin-Jallieu l'année dernière, en tant que soliste dans Pantin-Pantine, très beau conte musical pour enfants...
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