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jeudi 3 juillet 2008

Opéra de Lyon / La Damnation de Faust en concert

Vendredi 27 et dimanche 29 juin, Opéra de Lyon, avec l'orchestre, les choeurs et la maîtrise de la maison. A la baguette, Emmanuel Krivine.Katarina Karnéus dans le rôle de Marguerite ; Vinson Cole dans celui de Faust ; Lionel Lhote pour Méphistophélès ; Nicolas Testé chantait Brander.Version de concert donc pour cette « légende dramatique en quatre tableaux » de Berlioz. Je commence au cinquème balcon, avant de me déporter au parterre à l'entracte, pour me rendre compte qu'en vrai, on peut comprendre ce que disent les chanteurs ! Il faut dire aussi qu'à priori, la seconde partie était bien meilleure que la première (division deux tableaux par entracte). Les chanteurs et les choeurs, autant que l'orchestre, se donnaient plus après l'entracte, à ce qu'on a senti.


Emmanuel Krivine dirigeait assez peu précisément, et une musicienne de l'orchestre m'a confirmé qu'en réalité, il n'était pas très à l'aise quand il s'agissait de diriger des chanteurs. Vérité générale ou simplement pour cette oeuvre, on ne le sait, mais toujours est-il que je crois que j'aurais aussi eu du mal à suivre ses gestes ! Cela dit, il n'a pas été aidé, du moins dimanche, par exemple, avec un départ quelque peu anticipé de la chanteuse ! La pauvre a dû s'en rendre au compte au moment où le chef lui a mis la main sur l'épaule pour lui signifier son avance, tout en battant de grands gestes pour recaser tous les musiciens ensemble ! Petit moment de flottement qui a fini par se rattraper - on a senti la chanteuse respirer un grand coup : « Je vais reprendre, ça va bien se passer ! » !

On notera tout de même l'orchestre un peu dissipé, dont les musiciens - notamment dans la petite harmonie - ont dû oublier qu'ils étaient sur scène et non en fosse : beaucoup de petits mots, regards, sourires et railleries, et de trop. C'est bien la bonne ambiance, mais sur scène... A noter aussi le manque de rigueur, plusieurs fois et avec des musiciens différents, à des moments d'ensemble entre les cordes et l'un des instrumentistes à vent, ou encore avec un percussioniste : à plusieurs reprises des petits décalages. Pas grand chose, mais bien audible. Peut-être un manque de répétitions, ou de concentration au moment opportun. Dommages pour tous ces bémols, car pour le reste c'était un très beau moment ! Je tenais d'ailleurs à noter, au passage, que j'ai aperçu enfin dans la maîtrise, me semble-t-il, l'ombre d'un certain Thomas, qui chantait à Bourgoin-Jallieu l'année dernière, en tant que soliste dans Pantin-Pantine, très beau conte musical pour enfants...

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