Changement d'adresse !

Le WEBenLOG a changé d'adresse. Vous devriez être redirigé dans 6 secondes. Si rien ne se passe, visitez
http://www.webenlog.com,
et n'oubliez pas de mettre vos favoris et flux RSS à jour !

jeudi 7 février 2008

La Dame de Pique somptueuse de Tchaïkovsky


Ce long opéra de Tchaïkovsky était donné pour dernière représentation mardi soir à l'Opéra de Lyon, sous la direction musicale de Kirill Petrenko. Et bien contrairement à ce que j'ai entendu dire, figurez-vous que j'ai passé une excellente soirée ! Presque 4h de spectacle, entractes comprises, je ne les ai pas vues passer, vraiment !

Bon, alors de ma place à 10 €, cette fois-ci je n'étais pas idéalement placé, et je ne voyais pas le fond de la scène. Du coup, j'ai raté deux-trois choses, comme l'arrivée de la reine, ci-contre, ou les éclairs lors de l'orage. Je les découvre sur les photos que vous voyez là !

Cependant, tout cela ne m'a pas empêché de savourer cet opéra que je ne connaissais pas (je n'en connais pas beaucoup, en même temps), d'en suivre l'histoire de bout en bout et d'en apprécier la belle musique, ainsi que les décors et costumes que j'ai trouvé très bien choisis pour l'occasion. Certes je n'ai pas d'éléments de comparaison, mais contrairement Marie-Aude Roux qui raconte sa soirée dans un article incendiaire du Monde daté du 31 janvier (lien ci-après), ou encore à Jacques Schmitt dans article également peu élogieux sur Resmusica (lien ci-après), je me réjouis encore, personnellement, de la soirée que j'ai passée !

Certains effets étaient particulièrement réussis, notamment le spectre de la Dame de Pique qui apparaît à Hermann, entre le corps squelettique qui se lève de son lit de mort dans la procession, ou même tout simplement l'immense forme qu'elle prend lorsque qu'elle lui révèle les trois cartes au milieu de l'orage, du vent et des claquements de fenêtre ; également le coup de pétard que se donne Hermann au dénouement, etc. Au moment des duos avec piano sur scène, le jeu de scène des chanteuses (aussi actrices, on tend à l'oublier !) imitait admirablement bien le fait de jouer du piano, et de la hauteur à laquelle j'étais, j'y ai bien cru plusieurs seconde, et ai mis un moment à trouver des incohérences (que je ne critique pas, au contraire elles étaient limitées !) !

J'ai trouvé la prestation musicale des chanteurs également remarquable, et je crois que le tonnerre d'applaudissement interminable de la fin le prouve. Mais en disant cela, je parle également du choeur d'adolescentes de la maîtrise, ainsi que de la Maîtrise en général... les enfants ont à mon goût particulièrement bien joué et chanté... j'ai vraiment adoré ce passage du premier acte !

Enfin, l'orchestre était à son niveau habituel, très haut à mes yeux : puissance, remplissage de la salle, virtuosité, timbre remarquable dans les forte ou les piano, caractère tant dans les mouvements rapides que lents, etc. Vraiment, rien à redire, c'était excellent et, plus que cela, magnifique ! On regrette, comme d'habitude, les applaudissements qui viennent couper les notes en fin de scène et d'acte, croyant que celles-ci se terminent au moment où le rideau commence à se fermer... La direction de Kirill Petrenko m'a semblé tout à fait à la hauteur, avec beaucoup de recul quand il le fallait, qui accompagnait une direction très précise nécessaire dans certains passages, et minimalistes dans d'autres qui filent tout seuls...

Non, vraiment, je me méfie de plus en plus des critiques de la presse...

Décevante "Dame de Pique"
LE MONDE | 30.01.08
© Le Monde.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez donc votre commentaire !

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.