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vendredi 19 juin 2009

ONL / Zacharias joue Weber et dirige Haydn et Brahms

Jeudi 18 juin, 20h30, Auditorium de Lyon

Carl Maria Von Weber, Konzertstück pour piano et orchestre en Fa m, op. 79
Joseph Haydn, Symphonie concertante pour violon, violoncelle, hautbois, basson et orchestre
Johannes Brahms, Symphonie n°3 en Fa M, op. 90

Orchestre National de Lyon
Giovanni Radivo, violon
Nicolas Hartmann, violoncelle
Guy Laroche, hautbois
Louis-Hervé Maton, basson
Christian Zacharias, piano et direction

Le Konzertstücke, qui débute le concert, est bien à l'image des concertinos de Weber. Court, virtuose pour le soliste, différentes ambiances plus ou moins insolites... superbe. La direction du piano est intéressante à observer, voir comment faire signe à tel ou tel pupitre. L'orchestre, à coup sûr, doit bien connaître l'oeuvre, car les départs ne sont pas toujours faciles à prendre quand ils sont en accompagnement des traits virtuoses du soliste... mais c'est très réussi ! La symphonie de Haydn se fait un peu longue à mon avis. L'équilibre entre les solistes n'est pas parfait : le violon ressort énormément, et le violoncelle très peu. L'acoustique de la salle veut ça, mais il est un peu dommage de ne pas l'avoir gommé assez à mon goût.

La symphonie de Brahms, en revanche, était excellemment réussite ! Enfin de toute façon j'adore. Zacharias dirige d'une manière très spéciale à mon goût ; les jambes très raides, et pourtant beaucoup de mouvements - et de gigantesques mouvements - de bras et du haut du corps. Parfois c'est presque une véritable danse. Ma sensation, au fur et à mesure, est qu'il dépense beaucoup trop d'énergie par rapport à ce qu'il pourrait faire. En revanche, sa gestique est extrêmement précise - du moins il m'a semblé - et on y retrouve beaucoup d'indications pour les musiciens, et notamment un tas de départs d'accompagnements que l'on aurait pu penser comme secondaires. De nouveau un clin d'oeil à Guillaume Tétu qui, tout comme il y a trois semaines dans Dvořák, nous a encore fait voyager bien loin en quelques phrases dans ce magnifique troisième mouvement. Pas un brin de travers, et un son magnifique ! Troisième mouvement qui au passage, à mon goût, histoire de relever quelque chose, était au final un peu rapide, et un peu trop sectionné. Enfin, histoire de dire quoi !

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