Après quelques jours de repos, je prends le train, puis deux bus, et une navette, direction Neuvic, Corrèze, au centre des Festiv’Académies, qui organise trois sessions d’une semaine durant l’été. Pour certains, c’est donc un stage d’instrument, pour d’autre c’est plutôt la musique de chambre, et pour quelques-uns c’est la direction d’orchestre, comme pour moi, dont c’était un stage d’initiation.
N’ayant jamais pratiqué cette discipline, elle m’intéressait pas mal, et j’avais donc beaucoup cherché un stage quelconque pour le niveau de débutant en la matière. Difficile, puisqu’en majorité des sessions, il faut déjà avoir un diplôme, voire un orchestre fixé avec lequel on a l’habitude d’exercer. Et un beau jour, fouillant dans les dépliants du conservatoire, j’ai trouvé celui-ci. Je me renseigne donc et m’y retrouve vite inscrit. Je ne m’inscris d’ailleurs qu’à cette discipline, parce que pour chaque discipline supplémentaire (instrument, musique de chambre, orchestre), il faut encore ajouter une ou deux centaines d’euros !
Avant de parler de la discipline en question, j’avais d’abord envie de faire un clin d’œil à tous les participants du stage, tous les jeunes, l’ensemble du groupe dans lequel régnait une excellente ambiance ! Quand on voulait, on trouvait quelqu’un, que ce soit pour rigoler, jouer à tel ou tel jeu, délirer sur le cuistot en musique, ou tout simplement faire de la musique ! Une très bonne ambiance donc, pour laquelle je remercie tous les participants du stage, que je ne pourrais pas nommer malheureusement, ce ne serait pas bien significatif !
Les journées s’articulaient en… un seul temps pour moi : le matin, cours collectif de direction, de 9h30 à 12h. Et je consacrais le reste de mes journées à mon travail personnel en instruments et direction, mais aussi distractions, bien évidemment. Les cours de direction se déroulaient, eux, en trois temps : d’abord une demi-heure de gestique, où l’on travaille, en gros, la battue (mais en précision !). Evidemment, le plus gros travail de progression se fait seul… Ensuite, une heure de travail avec deux pianos, où le but est de travailler le détail des œuvres sans pour autant agacer tout un orchestre « à cause » du chef. Enfin, une heure de travail avec ensemble instrumental, aboutissement, en fait, du travail à deux pianos. Pour information, les œuvres travaillées étaient là le Concerto n°20 pour Piano de Mozart, ainsi que l’Ouverture sur des thèmes juifs, de S. Prokofiev (pour quatuor à cordes et clarinette, qui peut donc également se travailler en musique de chambre).
J’ai donc pu entrevoir un peu du monde de la direction d’orchestre, le travail d’un chef d’orchestre, et j’avoue que cela m’intéresse beaucoup. C’est un travail très intéressant que de décortiquer chacune des voix, essayer de l’entendre, puis admirer le tout ensuite, et grâce à ce travail entendre chacune des voix (chose que l’on aurait cru extrêmement difficile à l’approche !). Oui, très intéressant, et je compte bien continuer sur cette lancée. Malheureusement, je ne pourrais à priori pas vraiment pratiquer pendant cette année, puisque je ne pense pas encore pouvoir m’inscrire dans un conservatoire… Ceci dit, je compte bien me renseigner pour l’année prochaine, car je n’ai aucune envie de stopper là cette expérience !
mardi 22 août 2006
Stage de direction d'orchestre
Mardi 22.08.2006, 12h03.
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Je te propose de te confier un temps de stage comme ça avait été le cas avec Aurélie, lors de la session de novembre de l'OFI. Tu me dis !
RépondreSupprimerPourquoi pas, puisque de telles occasions ne se présentent pas forcément tous les jours...
RépondreSupprimerAvec plaisir !
Ca avait d'ailleurs une très bonne expérience, même si c'est pas évident, surtout que j'avais pris aucun cours (une fois avec Bruno pour déchiffrer le conducteur).
RépondreSupprimerFaudra vraiment que je m'y mette un jour, et pourquoi pas faire un stage cette fois.
D'autant plus impressionant donc, je suppose, puisque tu n'avais encore jamais essayé !
RépondreSupprimerM'enfin, je suis toujours partant si la session se déroule bien, aucours de laquelle, d'ailleurs, je ne pourrais pas être là le samedi (le dimanche, j'espère !) !
C'est vrai que ça faisait très bizarre de se retrouver devant les musiciens. Pas très à l'aise au départ.
RépondreSupprimerVraiment dommage que la répétition soit annulée, j'aurais bien voulu te voir à l'oeuvre.
En espérant que l'occassion se représentera.