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lundi 1 mai 2006

Stage de clarinette


Et me voilà tout juste revenu de stage… de clarinette, comme vous l’aurez deviné d’après le titre du texte. Un stage très intéressant au niveau musical et instrumental, mais aussi bien marrant entre potes, parce qu’on s’est vraiment bien éclaté ! Je vais donc vous en faire un compte-rendu, je pense, assez précis d’après mon habitude involontaire à étoffer ce genre de choses !

Dimanche 23 au soir – Arrivée
Ici rien de très intéressant… J’ai un aperçu de qui participe au stage (je m’attendais à certaines personnes qui finalement n’y étaient pas), et on se remet bien vite dans l’ambiance ! Installation dans les chambres, puis repas et déjà, première répétition de l’ensemble. Qu’est-ce que c’est ?!

Bien tous les soirs, c’est une répétition d’ « orchestre », comme on pourrait dire, où tous les stagiaires sont réunis pour jouer des pièces pour ensemble de clarinettes, ou pour orchestre, arrangées par notre cher directeur de stage, accessoirement directeur de l’école de musique, chef d’orchestre et prof de clarinette dans la vraie vie : Michel Thévenon ! Ici, nous jouons une pièce de Mozart (quelqu’un me rappelle ce que c’était ?), ainsi qu’une pièce de Truillard (« Les Anches s’amusent »), mais aussi et surtout la Pièce de Concert n°1 de Mendelssohn pour clarinette en sib et cor de basset ou deux clarinettes.

Lundi 24
Les premiers cours. Pour ma part, je me suis plutôt pas mal débrouillé… ! En effet, j’ai le cours de musique de chambre (en formation clarinette, violoncelle et piano) à 15h30, pour une demi-heure, puis à 16h15 mon cours de clarinette de trois quarts d’heure, que j’aurais deux jours avec Didier Reymond, professeur au Conservatoire National de Région de Lyon, puis deux jours avec Jean-Pierre Galliari, professeur au CNR d’Annecy.

Cela me laisse donc la matinée, et le début d’après-midi pour bosser, particulièrement pour le cours d’instrument, puisque je vais y jouer le Concerto n°1 de Weber, dont je n’ai bossé les deuxième et troisième mouvements que depuis samedi, deux jours plus tôt… dont le troisième mouvement, qui est un mouvement rapide et… plutôt difficile. Je dois aussi me remettre dans les doigts le premier mouvement, que j’avais joué il y a trois ou quatre ans. Bref, un bon programme de travail !

Les différents cours se passent très bien, particulièrement en cours d’instrument où je suis tout à fait content de ce que ces peu de jours de travail ont réussi à donner. Contrairement à ce que j’aurais pensé, on lit tout le Concerto dans le cours, et Didier, au fur et à mesure, me donne des conseils généraux, puis particuliers si besoin (sans rentrer trop dans le détail, puisque justement, on n’a pas énormément de temps !). Au cours de musique de chambre, je découvre les instrumentistes avec lesquels je joue, et qui ont l’air vraiment sympas : Sarah, la pianiste (qui au passage joue très bien, je crois…), et Johanna, la violoncelliste, qui paraît plus réservée (ce qui paraît aussi dans son son et sa manière de jouer).

Le soir, répétition de l’ensemble, très bonne aussi. Enfin, je lis quand-même beaucoup les notes (ce qui signifie que je galère légèrement, en jargon de musicien…), forcément puisque je n’ai rien bossé du tout de ces partitions…

Bilan de ce premier jour, très bon, entre le côté instrumental, et le côté rigolade avec les potes.

Mardi 25
La journée se déroule tout aussi bien pour le tout, entre musique de chambre, cours et ensemble, ainsi que pour des bonnes rigolades avec les autres stagiaires. Ah, si, un épisode à mentionner : la matin, en bon partant, je me suis décidé d’aller courir avec Cocheteux (Thomas de son prénom) et Nils(m). Bon, le seul hic, c’est que moi, j’ai pas l’habitude de courir, contrairement surtout à Cocheteux qui, lui, court tous les jours… et a malgré mon avertissement pris un rythme que j’aurais pris pour un ou deux tours de stade ! Bon, du coup, on a finit en marchant, et j’ai dû un peu les emmerder, mais bon, je crois qu’on s’est quand-même bien marré, non ? Enfin, désolé pour mon surplus d’enthousiasme les gars !

Au cours individuel, cette fois-ci, c’est la Sonate de Saint-Saëns que je vais pouvoir jouer à Didier. C’est un morceau que je travaille avec Richard Malblanc, mon prof habituel, et que je vais jouer dans quelques semaines en ‘récital’. Comme la veille, le cours se passe très bien, et je n’ai pas grand chose à dire dessus. Didier me donne des bons conseils qui me donnent à réfléchir sur l’œuvre.

Donc un deuxième jour tout aussi intéressant et amusant sur tous les plans. Parce que, outre la rigolade avec les potes, il y a aussi une très bonne ambiance entre profs et élèves !

Mercredi 26
Troisième jour, toujours aussi sympathique. Bon, moi je galère, parce que j’ai d’horribles courbatures qui m’empêchent de marcher normalement… M’enfin, j’m’en fous un peu d’un côté, parce que ça m’empêche pas de toujours me marrer, ni de jouer !

Cette fois-ci, le cours d’instrument est avec Jean-Pierre. On regarde ensemble les parties de solistes de la Pièce de Mendelssohn, dont je vais jouer la seconde avec une autre clarinettiste et l’ensemble en concert à la fin du stage. Pas grand chose à dire, si ce n’est qu’on travaille pas mal le mouvement rapide, et qu’au final, on ne le jouera pas nous-même… Mais à ce moment-là, on ne le sait pas encore !

Ce jour-là, je répète aussi justement avec Lydiane, la clarinettiste avec qui nous jouerons les partis solos de cette pièce à la fin du stage. Bon, ce qu’il y a à régler surtout, ce sont les cadences, chacun de notre côté, mais aussi quand elles sont à peu près en même temps ! Mais cela s’est très bien agencé, et nous n’avons pas eu trop de difficultés. Bon, là aussi, on a pas mal bossé le troisième mouvement, le plus difficile… Ah, si on avait su !

Et le soir, pour l’ensemble, c’est nous qui faisons les partis solos. Les deux jours précédents, c’étaient Aline et Romain, qui feront le concert du samedi soir (nous ferons celui du dimanche) (au passage, merci encore à vous d’avoir accepté cet arrangement !). Tout se passe très bien, et pour le troisième mouvement, c’est là qu’on décide de passer la main à Tanguy et Florien (désolé pour l’orthographe…), qui l’avaient bossé… Et pour avoir connu le même genre de choses l’année dernière, je sais que c’est plutôt frustrant de bosser quelque chose du genre et ne pas pouvoir le jouer… C’est pourquoi nous leur laissons ce mouvement, qu’ils interprèteront d’ailleurs fabuleusement bien…

Encore une journée très agréable et intéressante, surtout avec les parties de belote après la répétition, et les trips qu’on a pu prendre, les prises de tête avec Etienne qui nous a bien saoulé avec son langage de jeu très pointu… Mais on lui a bien rendu, n’est-ce pas ?

Jeudi 27
Le quatrième jour est souvent le plus difficile, avec une fatigue qui se fait ressentir. Bah, ouais, avec six à huit heures de clarinette par jour, c’est pas évident quand on n’a pas l’habitude ! Pourtant, pour ma part, ça va bien. Les courbatures sont toujours bien là, mais des fois je les oublie presque !

Le cours avec Jean-Pierre concerne le premier mouvement du Premier Concerto de Weber, plus en détail qu’avec Didier : c’est ce que je jouerais le samedi, au premier concert. Mais encore une fois, pas grand chose à dire : cela se passe très bien !

Deuxième répétition de l’ensemble en soliste très bonne aussi. Puis une bonne soirée encore entre baby-foot et belote.

Vendredi 28
Là, je me lève sans savoir que la soirée sera fatigante… Heureusement, la journée est plus de repos, puisque c’est la veille du concert : il faut pas se flinguer, et ne pas trop bosser (bon, quand-même un minimum !). Donc pas mal de ping-pong ce jour là, toujours difficile avec les courbatures (qui finissent tout de même par s’estomper !).

L’après-midi, c’est une répétition avec la pianiste pour le concert du lendemain, le Concerto de Weber (premier mouvement). L’ accompagnatrice, Nadia, vient du CNSM (Conservatoire Supérieur) de Lyon qui est là, et qui déchiffre admirablement bien… Normal, vous allez me dire, parce que c’est un peu ce qu’elle fait de ses journées ! La répétition se passe plutôt bien, sauf quelques traits qu’il faut que je revoie avant le concert si je veux pas qu’ils foirent… Mais rien de terrifiant non plus, et de toute façon, rien ne sert de stresser à ce moment : s’il n’y a pas eu assez de boulot avant, ça ratera, et au contraire s’il était suffisant, ça passera !

En fin d’après-midi, c’est l’arrivée de Philippe Berrod, 1ère clarinette solo de l’Orchestre de Paris. Oui, autant dire qu’il y touche un peu, à la clarinette… Il doit nous faire un cours de musique de chambre. Théoriquement, il doit faire passer 9 groupes entre 18h et 21h. Mais il faut préciser qu’en plus du fait que c’est vraiment court, Philippe est quelqu’un qui vit sans montre, donc sans heure… Donc, facile de prendre beaucoup de temps, ce qui se retrouvera sur toute la fin du stage ! Bref, la répétition ne commence pas avant 18h30, et le premier groupe passe environ trois quarts d’heure… Je passe ensuite, et c’est reparti pour presque le même temps ! Bon, tout ce qu’il nous dit est très intéressant, ce qui comprend ce qu’il dit à moi, mais aussi à tous les autres clarinettistes. Et de fil en aiguille, on finit les répétitions, aux environs de… 22h30 ! Et ce, avec un échange très sympathique entre Philippe et Sarah, la pianiste : « Hmm, je t’embête, là, Sarah, non ? - … Franchement… ? Oui ! »

Puis ensuite, une soirée sympa où on peut découvrir Philippe autrement : quelqu’un qui sait vraiment bien s’amuser, comme les autres profs d’ailleurs, et avec lequel on a passé de très bons moments !

Samedi 29
Là, c’est la matinée qui m’a moyennement plu. Bon, j’ai bossé pour moi pour le concert, ça, ça va. Mais il devait y avoir des répétitions avec piano et cours de musique de chambre avec Philippe, qui, arrivant avec un peu de retard, s’est appesanti sur sa répétition avec Jean-Pierre (ils doivent jouer le dimanche la Pièce de Concert n°2 de Mendelssohn avec Nadia, l’accompagnatrice), puis sur la répétition du quatuor des profs (un klezmer, musique hébraïque et bien marrante à jouer !)…

Enfin, quand je finis par renoncer à une quelconque répétition en sa présence, je me motive pour aller essayer des becs de clarinette, que quelqu’un de Vandoren a apporté pour la journée, et là, j’en essaye un, puis j’essaye de demander quelques conseils à ce personnage, qui ne me répond pas grand chose, pris dans une conversation avec les profs, et qui finit par remballe pour aller manger… Du coup j’ai pas vraiment pu essayer, dommage… Mais là, j’étais pas de super humeur !

Et l’après-midi, on part en co-voiturage vers la salle où se déroule le concert, à 18h, et où avant Philippe animera une masterclass. Quatre élèves à faire passer en deux heures, on n’a dépassé que d’une demi-heure je crois, on s’attendait à pire ! Cependant, les cours publics furent très intéressants, en tous cas pour ma part ; comme quoi, on peut en apprendre beaucoup rien qu’en assistant au cours de quelqu’un !

Enfin, le concert. Je joue en troisième mon Weber. Ca se passe… plutôt bien, en fait, car même s’il y a des moments que j’ai royalement foiré (enfin, d’autres ont fait pire !), il y a des moments dont j’étais particulièrement satisfait ! D’ailleurs, j’attends l’enregistrement avec hâte…

La soirée, particulièrement sympathique… était constitué d’une belle bataille d’eau, dans laquelle j’ai pris part au début, puis que j’ai ensuite lâché pour aller plutôt rigoler avec les profs et autres stagiaires en discutant. Et effectivement, on s’est bien marré ! Ensuite, je suis allé me poser dans une chambre avec Marie, Nils(m) et Elodie (qui ne faisait pas le stage, mais était là pour le week-end), on a bien discuté aussi. Et puis après, on décide de se coucher : bon, mon collègue de chambre, Cocheteux, fait n’importe quoi dans le couloir, donc avec Nilsm, on se décide à virer son collègue de chambre, Damien, qui faisait la même chose, pour faire une chambre tranquille, et une autre où on ne sait même pas s’ils dormiront. Ouais, parce qu’il y en a quelques-uns qui ont formé le groupe d’alcoolique et se sont bourrés au vin, puis ont crié toute la nuit dans les couloirs en frappant aux portes comme des malades… Bon, nous, on a réussi à s’endormir vers 3h30… Pas mal, je dirais, dans ces conditions-là !

Dimanche 30
Dernier jour, déjà… Encore une fois, une semaine qui est passé extrêmement vite !

Le matin, je m’incruste dans l’Orchestre local dont pas mal de stagiaires font partie, pour aller jouer dans une cérémonie de commémoration. Ensuite, cours de clarinette avec Philippe. Je lui joue la Sonate de Denisow, que je jouerais dans ce même récital bientôt. Toujours des conseils très intéressants et qui devraient pas mal m’aider.

L’après-midi, le concert est à 15h. Ca arrive vite, et le concert se déroule très aussi pour ma part. Pour la pièce de musique de chambre, c’est même très bien allé, sauf à un moment où j’ai failli foutre un gros pin… C’est venu une mesure trop tôt, en fait. Bon, heureusement, la violoncelliste avait le même que moi, donc j’ai bien pu voir que j’étais pas au bon endroit… Après j’ai failli exploser de rire aussi, parce que, volontairement ou pas, j’ai eu l’impression qu’elle souriait et que ça la faisait marrer… Non mais ^^ !

Je suis aussi très content de ma prestation en tant que soliste pour la Pièce de Mendelssohn, il ne me semble pas avoir vraiment raté de choses. J’attends là aussi l’enregistrement avec impatience !

Et… la conclusion du stage ! J’en profite pour discuter un peu avec Philippe, qui me donne des conseils généraux de son pour que celui-ci soit plus agréable. Il me remet aussi une feuille (merci beaucoup !) que je pourrais placer dans mon livret de DEM, dont j’ai besoin pour l’entretien. Après, on a un pot qui clôturera le stage si vite passé…
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En conclusion, donc, un stage très intéressant à tous les niveaux. J’ai beaucoup appris au niveau instrumental, et d’ailleurs les profs précisaient qu’un tel stage était à peu près équivalent au travail habituel d’un trimestre ! La rencontre avec Philippe Berrod était aussi très intéressante… Et en plus, une très bonne ambiance entre élèves, mais aussi élèves et profs, et j’ai fait de bonnes rencontres parmi les stagiaires ; on a bien rigolé entre baby-foot, belote, ordinateurs, repas, séances de travail, …
Un grand merci à tous !

Enfin, un grand merci à ceux qui ont eu le courage de lire ce texte jusqu’au bout… J’ai bien fait de prévenir de la longueur au début ; ceci dit, je ne pensais vraiment pas en écrire autant !

Lundi 01.05.2006, 0h32.

4 commentaires:

  1. Vraiment géniale ta description du stage !!! C'est tout comme ça !!!
    Que de bon souvenir !!! Gros bisous a bientôt

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  2. hey!!
    Holala ça devait encore etre super ce stage, pleins de bon souvenir comme d'hab!! En tout cas tres bon concert le dimanche!! Je vois que tu n'as pas oublié la cérémonie avec le magnifique orchestre de Moirans!! Quel honneur!! :)
    Bonne suite pour le reste.....
    a+
    bis

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  3. Salut !
    Je tappe stage Didier Reymond, histoire de voir si y'a pas quelque chose pour moi cet été, vu que ... euh ... je ne sais pas du tout quoi faire encore pendant mon nois de juillet, oui oui, je sais, je m'y prends pas trèès tot, mais c'est comme ca ! et je tombe sur des bons vieux souvenirs du stage... aaaa ! J'espère que tu vas bien, et que ta clarinette aussi !
    Salomé (si tu te souviens.. ca fait quelques années déjà !)

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  4. Hey ! Oui je me souviens bien sûr !!

    Didier Reymond fait Carpe Diem cet été. Je crois aussi qu'il fait une académie internationale, mais je n'ai pas réussi à retrouver...

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