Ah, non, je ne répondrai pas à la question. Je la pose simplement, dans cet article qui, je vous préviens, est un coup de gueule et surtout n'a rien à voir avec le sujet général du blog, qui s'axe en ce moment un peu plus sur la musique. Explications.
Ce matin je me lève exceptionnellement tôt pour me rendre à l'exposition Picasso au Grand Palais de Paris. Il n'est pas 5h, la neige annoncée depuis plusieurs jours pour ce matin tombe et a déjà recouvert les trottoirs d'un ou deux centimètres. Le bus de nuit, au passage, fonce sans problème dans les rues. (Tiens d'ailleurs, le Noctilien, à Paris, ça marche bien, mais il faut savoir que le N02 s'appelait ce matin le N01... ah, ok.)
Donc, je récapitule : Météo France a largement annoncé la neige, qui est tombée pour une grosse partie dans la nuit. Tout un chacun sait qu'il va neiger, et surtout les sociétés de transport public.
Plusieurs questions se posent alors...
- Pourquoi quand le jour se lève les bus sont complètement perdus devant un peu de neige ?
- Pourquoi alors que tout le monde est prévenu les réseaux de transports accusent des retards un peu partout ?
- Pourquoi, à midi, le RER met-il plus de 40 minutes à relier deux stations entre lesquelles on n'en met habituellement que 20 ou 25 ?
- Pourquoi les acteurs des transports publics sont-ils littéralement paumés devant la neige qui tombe ? C'est nouveau la neige ? Personne ne sait comment la gérer ? Personne ne sait anticiper quand elle est largement annoncée à l'avance ?
Et pourtant... je dois avouer qu'à Paris, on ne semble pas affolés... c'est dingue comme les parisiens ont la foi en leurs transports en commun. Passer deux fois plus de temps dans le RER et attendre un bus trois quarts d'heure pour à peine pouvoir y rentrer tellement c'est bondé ? Pas de problèmes (voire même pas de problèmes pour attendre le suivant). Le retard dans une journée ne semble déranger personne. Je comprends bien que tout le monde est dans le même cas, et pourtant je ne supporte personnellement tellement pas le retard que cela me fout en rogne de louper un cours (et arriver en retard au suivant) pour plus de deux heures de retard à cause du manque d'organisation de services que l'on paie affreusement cher déjà. Car dans tout cela bien sûr :
- Je suis énervé pour tout le reste de la journée, et je me fatigue à courir en tous sens
- J'ai payé tous mes trajets, pour arriver en retard
- J'ai loupé des cours auxquels j'ai droit et besoin dans ma formation, et accessoirement je loupe des éléments essentiels pour des examens, concours ou concerts, et pas rattrapables (le temps en musique est un facteur déterminant, et comme chacun sait on ne sait pas encore le rattraper)
- J'ai fait perdre du temps aux personnes qui prennent du temps pour moi (notamment les profs) et qui avaient comme n'importe qui mieux à faire que de m'attendre
- J'ai perdu en crédibilité et en confiance auprès de ces mêmes personnes
Comment les gens font pour n'avoir aucun cas de conscience en arrivant avec deux heures de retard au boulot (même si c'est « à cause de la neige » ...) ? Se rendent-ils compte qu'ils ont perdu deux heures de travail ? Qu'ils ont payé comme d'habitude un service alors mal rendu ? Car je le répète, il paraît évident que ce genre de retard est complètement imputable au manque d'organisation des sociétés de services en question (à moins que la neige soit un phénomène qu'ils découvrent tout juste ?)...
D'ailleurs même si je me mets à la place d'un parisien qui va au boulot, je n'arrive pas à me résoudre à préférer perdre deux heures à venir plutôt que d'être un minimum efficace au bureau... mais pourtant cela ne semble poser de problèmes à personne...
Ben c'est simple, les agents RATP prennent leur voiture pour aller au taf (le métro, ils en ont horreur, ça leur rappelle le boulot). Quand ils neige, ça glisse et ils arrivent en retard.
RépondreSupprimerAh, oui, vu comme ça...
RépondreSupprimerC'était vraiment le bordel avec la neige !
RépondreSupprimerMoi j'aime bien la neige. Et j'aime bien, aussi, lorsque la Nature nous rappelle (et d'une façon plein de beauté), même au milieu de la ville, que non, nous ne contrôlons pas tout et que tout ne nous appartient pas. La vie règne, fluide et majestueuse ; à nous de la regarder. La voir ainsi (quand j'y arrive ;-) m'empêche de râler et c'est bien plus léger...
RépondreSupprimerJe comprends bien en effet... hélas la vie que l'on mène de nos jours ne nous permet pas toujours de rêvasser au bon moment..!
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