Mardi 6 janvier 2009, 20h, Théâtre des Champs-Elysées
Eric Tanguy, In excelsis (commande de l'Ensemble Orchestral de Paris)
Camille Saint-Saëns, Concerto n°5 pour piano « l'Egyptien »
Ludwig von Beethoven, Symphonie n°6 en Fa M « Pastorale »
Ensemble Orchestral de Paris
Andrea Quinn, direction
Brigitte Engerer, piano
On pensait assister à un superbe concert, notamment avec cette superbe symphonie de Beethoven, ainsi que le concerto de Saint-Saëns. Mais en fait, si le concert était loin d'être raté, il était pour le moins étrange, par la seule présence de cette chef d'orchestre. Si sa gestique très imagée et aérienne pourrait à la limite convenir à cette pièce contemporaine d'Eric Tanguy, cela devenait bien différent par la suite. A se demander comment chacun des membres de l'orchestre pouvait s'y repérer... il n'y a qu'à voir comme elle se décalait impunément dans le Concerto pour piano, à mettre les premiers temps sur les troisièmes et inversement ; certains passages devenaient ainsi acrobatiques, voir même comiques... Le regard que la chef a porté à la pianiste après avoir coupé le dernier accord était plein de sens du genre "Et ben on y a échappé belle !!".
La Symphonie de Beethoven était un peu du même goût, sauf que l'on peut imaginer que les musiciens la connaissaient mieux pour l'avoir déjà jouée ou plus entendue, et elle passait déjà beaucoup mieux.
A noter qu'après ce concert, Andrea Quinn arrêtait la direction d'orchestre (on ne sait si c'est pour quelques années seulement ou définitivement)...
jeudi 22 janvier 2009
TCE / L'ensemble Orchestral de Paris sous une piètre direction
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