Jeudi 9 octobre 2008, 20h30, Auditorium de Lyon
Orchestre National de Lyon
Concerto pour deux pianos et orchestre en Mi M, Felix Mendelssohn Bartholdy
Symphonie n°2 en Sib M « Lobgesang », Felix Mendelssohn Bartholdy
Katia & Marielle Labèque, piano
Fionnuala McCarthy, soprano I
Hedwig Fassbender, soprano II
Ferdinand von Bothmer, ténor
Choeurs de Lyon-Bernard Tétu
Catherine Molmerret, préparation des choeurs
Jun Märkl, direction
Les deux concerts (jeudi et samedi) sont complets, j'ai réussi à me procurer une des dernières places durant le mois de septembre ! Placé dans un coin tout en haut sur le côté du second balcon, je me suis déplacé un peu plus près et plus centré à l'entracte pour la symphonie.
Le concerto pour deux pianos est donc une oeuvre de jeunesse de Mendelssohn, qui l'a écrit à 14 ans ! De ce fait, ou pas de ce fait, je n'ai pas trouvé que c'était une oeuvre très passionnante. J'imagine que cela fait partie des oeuvres qu'il faut connaître auparavant pour mieux les apprécier, mais qui ne se découvrent pas vraiment ainsi. Etrange en réalité, car je n'ai pas vu passer le temps (une demi-heure), et pourtant je n'ai pas trouvé ça très intéressant pour autant. S'il y avait quelques passages où les deux parties de piano se complétaient ou se répondaient, je me suis quand-même demandé sur une bonne majorité de passages l'utilité de deux parties de piano... L'instrumentation être très réduite ici, avec seulement une cinquantaine de musiciens sur scène... on dirait que ça fait beaucoup comme ça, mais en réalité, 50 c'est bien moins que ce dont on peut avoir l'habitude avec les grands orchestres !
Les soeurs Labèque sont bien sûr en parfaite harmonie, avec un jeu que je ne saurais critiquer. Cela dit j'ai trouvé dommage le fait qu'elles ne semblaient pas beaucoup communiquer entre elles, peu de regards et autres attentions. Aux moment des applaudissements, j'ai trouvé qu'elles surjouaient beaucoup, et étrangement - surtout Katia (si je ne me trompe pas !). Mine surprise en aperçevant les personnes qui arrivent avec un bouquet pour chacune d'entre elle, bouquet qu'elle jette plus ou moins par terre au moment de jouer un bis... Marielle, elle, semble plus réservée, ou simplement semble mieux savoir ce qu'elle fait, alors que sa soeur semble être absente d'esprit...
Les deux artistes étaient cela dit très sympathiques au moment des dédicaces, et comme il n'y avait plus grand monde quand j'y étais, on a pu échanger quelques mots, notamment sur les bis, dont on n'avait pas entendu les titres. Il s'agissait de la dernière pièce de Ma mère l'Oye, de Maurice Ravel, et si j'ai bien compris, d'une Polka composée par le grand-père de Luciano Bério, « le plus grand compositeur du XXème siècle », selon Katia Labèque, « ou du moins [son] compositeur préféré ».
Ensuite la très belle seconde symphonie, dans une très bonne interprétation. J'ai vraiment apprécié les trois mouvements de la Sinfonia du début. L'ensemble des mouvements suivants, cependant, se faisaient un peu long - durée total de plus d'une heure, pour cette « symphonie-cantate sur les paroles des Ecritures saintes ». Les choeurs avaient un très beau rendu. C'était plus mitigé pour les solistes. Si la soprano I, Fionnuala McCarthy, avait un timbre et une puissance qui lui permettait de surplomber (apparemment) aisément l'orchestre et même les choeurs d'une façon très belle et agréable, j'ai trouvé que la seconde soprano et même le ténor avaient plus de mal à ressortir quand ils n'étaient pas en récitatif... cela m'a donc à moitié réconcilié avec les oeuvres pour orchestre et voix : il existe tout de même des chanteurs qui parviennent à s'imposer au-dessus d'un tel orchestre !
A noter, pour l'anecdote dont on se fiche peut-être, que, comme indiqué par le programme, il semblerait que l'effectif à la création de l'oeuvre approchait les 1000 personnes sur scène ! Sans doute avec bien sûr des choeurs ultra nombreux, mais aussi beaucoup de cordes, et également des parties de vent doublées... On dénombrait ici une bonne soixantaine d'instrumentistes, avec environ 80 choristes... ça devait ressembler à tout autre chose !
dimanche 12 octobre 2008
ONL / Jun Märkl et les soeurs Labèque jouent Mendelssohn
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