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jeudi 10 avril 2008

Opéra de Lyon / Le Songe d'une nuit d'été, Britten

Pour la soirée de samedi dernier, on m'a gracieusement offert une place à l'Opéra de Lyon (je ne sais pas si je peux citer, mais en tous cas je remercie encore !), où il était donné le Songe d'une nuit d'été, de Benjamin Britten. Il s'agissait de la fameuse mise en scène de Robert Carsen, datant de 1991, il y a 17 ans déjà !

Je ne connaissais pas encore cet opéra, et il ne m'a pas déplu ! Bon, ce n'était pas le grand emballement non plus, car j'ai un peu découvert que la musique de Britten ne fait pas forcément partie de celles que j'admire le plus... mais enfin ce n'était qu'un échantillon, et je ne veux pas généraliser ! Constantinos Carydis dirigeait la représentation - je ne le voyais pas vraiment de ma place !

Le Songe d'une nuit d'été met en scène deux mondes en parallèle : le monde des fées, et le monde des humains. D'un côté, le roi et la reine des Fées, respectivement Obéron joué par le contre-ténor Lawrence Zazzo, et Titania par Sandrine Piau, ainsi que leur serviteur Puck, joué par le comédien Miltos Yerolemou, mais aussi le choeur des fées avec la maîtrise de l'opéra. De l'autre côté, le monde réel, avec Lysandre, Demetrius, Héléna et Hermia. Enfin bref, déjà il faut un petit temps pour comprendre ça.

Lawrence Zazzo n'a pas été très bon au départ, trop couvert par l'orchestre à mon goût. Heureusement, il a rétablit le tir par la suite, mais il est vrai que je suis resté un moment sur cette première impression mitigée. Lui comme Sandrine Piau jouaient très bien leurs personnages, comme tous d'ailleurs. En lisant un peu l'argument sur le programme, on découvre que c'est un opéra qui finit bien. Y'en a pas beaucoup, et on se dit « enfin ! »... mais finalement ça casse le mythe !

Petite mention spéciale pour la mise en scène du troisième acte... c'est du craquage complet, et sur toute la fin je n'ai pas dû m'arrêter de rigoler longtemps !! Notamment les personnages qui montent une pièce de théâtre... comme on n'en aurait jamais vu !

Petite mention également à la Maîtrise de l'Opéra, qui avait bien du boulot pour cette production, et qui s'en sortait admirablement bien. Jeu et chant dans les trois actes, avec quatre solistes, vraiment c'est toujours un plaisir de la retrouver dans les productions !

Au passage merci à A. qui m'a remotivé à la sortie de l'opéra par un simple coup de fil, qui faisait une petite soirée et où j'ai passé de biens bons moments !

4 commentaires:

  1. Dommage, donc, que je n'ai pu venir à la générale pour laquelle des places m'étaient réservées...

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  2. En effet... ce n'était pas mon opéra préféré dans la saison, mais peut-être aussi que je deviens plus exigent !!
    C'était bien sympa en tous cas !

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  3. Un opéra ma foi bien sympathique, et une bien belle distribution qui fait envie.

    Que Zazzo soit couvert, ce n'est pas très étonnant, ce type de voix est assez difficile à projeter, surtout que l'orchestre, même écrit délicatement, reste d'une ampleur conséquente. Il aurait fallu le savoir-faire orchestral d'un Damase pour permettre l'intégration de ce type de voix.

    Sinon, je ne sais pas trop d'où vient cette légende urbaine de l'opéra qui finit mal. Sans doute de la prééminence d'ouvrages sérieux romantiques au répertoire.

    Pourtant... il existe au moins autant d'opéras optimistes que de tragiques. Quasiment tout le XVIIe et le XVIIIe. Tout le versant comique naturellement.
    Et certains cas un peu plus rares d'oeuvres sérieuses finissant de façon positive.

    Ensuite, tout dépend aussi ce qu'on appelle une fin heureuse, et si on admet un peu de casse comme dans tout bon blockbuster, un peu avant la fin. :)

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  4. Disons que les derniers (seuls ?) opéras que je suis allé voir... La Dame de Pique, les Noces de Figaro, Siegfried, Lohengrin... classique et romantique, c'est souvent en effet les morts en série...

    Je n'ai pas énormément l'habitude d'opéra de l'époque antérieure ;)

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