S'achèvent ce soir les semaines de musique contemporaines, qui ont duré depuis deux semaines au Conservatoire de Bourgoin-Jallieu. Concerts et auditions, mais aussi pas mal de petits ateliers autour de la musique contemporaine se sont succédés dans les locaux et divers lieux de la ville. Bien sûr, entre les cours à la fac et les cours de musique, le boulot, impossible d'assister à tous les ateliers, sans compter le fait que la quarantaine d'ateliers sont regroupés sur 5 fins d'après-midis... pourtant, il y avait des choses intéressantes : les ondes Martenot, débats sur la musique comme produit de consommation, musique assistée par ordinateur, organologie, et j'en passe... dommage !
Ce soir donc, grande « soirée de clôture » annoncée, avec au moins 80 personnes dans la salle. Dont une quarantaine d'enfants qui chantaient dans l'une des oeuvres, puis leurs parents, quelques professeurs et étudiants du conservatoire, et peut-être quelques intéressés...
Le programme est articulé autour de Robert Pascal, qui était le compositeur en résidence au conservatoire cette année. Après avoir débuté la musique par le violon, il s'est tourné vers l'écriture, l'analyse et la direction d'orchestre. Il mène parallèlement des études supérieures de mathématiques (notamment une agrégation), avant (je crois) d'entre au CNSM de Lyon dans la classe de composition.
Voilà mon avis global sur la musique : ben... c'est pas trop mon truc. En fait, c'est un peu étrange. Il y a parfois des choses très belles... qui se transforment complètement pour ne plus l'être vraiment à mon goût. Un peu frustrant, du coup... cela dit, il y a des effets acoustiques très intéressants, et surprenants ! Un autre bémol : dans l'ensemble, je trouve ses pièces un peu longues. Mais c'est sans doute parce que je n'arrive pas vraiment à comprendre et rentrer dans sa musique.
A noter que mon avis est également basé sur une audition d'élèves de mercredi, y compris un duo flûte / clarinette, que j'ai joué.
Au programme ici d'abord une oeuvre pour cinq altos et dispositif électronique, Déchirure d'un temps plissé. C'est là qu'on trouve beaucoup d'effets surprenants, notamment grâce à du mixage en temps réel, ajouté à des effets d'écho / réverbération, et différents modes de jeu sur les instruments... il y en a qui décoiffent !!
Poursuite du concert avec Huit petites pièces pour violon. Du style décrit deux paragraphes plus haut.
Ensuite, une oeuvre chorale : Papillon du Japon, avec un choeur d'enfants (les classes à horaires aménages, me semble-t-il). Un peu étrange, avec seulement une ou deux phrases et des effets à la bouche (pccch, wwwwouuu, ...). Et avec deux gongs (un tout petit, et un bien grand).
Pour terminer, création mondiale de sed lex, écrite et interprétée pour et par la Camerata du Rhône, dont je vous avais touché deux mots. De même, de très beaux moments qui tournent un peu étrangement... intéressant également, parfois surprenant. Mais, à mon humble goût, pas transcendant pour autant !
vendredi 28 mars 2008
Semaines contemporaines / Robert Pascal
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Apparemment, il s'agissait de musique électroacoustique. J'ai assisté à un concert de musique électoacoustique de Ferrari. Vous semblez trouver les pièces longues. En ce qui me concerne et je ne suis pas le seul, je les trouves trop longues. Sur des pièces de 30 à 40 minutes, les dix premières environ sont intéressantes voire bonnes. Ensuite, on a l'impression que ces compositeurs cherchent à justifier leurs idées musicales. D'où une pièce qui n'en finit pas, alors que les dix premières minutes sont suffisantes en tant qu'œuvre.
RépondreSupprimerDifficile ensuite de gagner le grand public pour élargir le cercle des auditeurs potentiels.
En effet, la longueur des oeuvres a tendance à effrayer le public... et parfois, comme ici, à juste titre !
RépondreSupprimerJe trouve aussi que souvent (je vais me faire taper dessus ?), c'est un peu trop répétitif, et cela manque un peu de nouvelles idées... bien sûr - et heureusement ! - ce n'est pas le cas à tous les coups !