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dimanche 9 mars 2008

New-York - Février 2008 / Le Barbier de Séville au Metropolitan

Je continue ma petite découverte d'opéras en profitant de ma petite virée américaine. Au programme ce soir, Le Barbier de Séville, donc au Metropolitan Opera.

Le Metropolitan Opera, c'est d'abord un bâtiment, au coeur du Centre Lincoln : le bâtiment central. En entrant sur la place, entre les trois bâtiments (le ballet + opéra de New-York d'un côté, le New-York Philharmonic de l'autre), on a l'impression de trois petits cubes... où sont les salles ? Voilà donc une photo extérieure d'approche de la Maison de l'Opéra. Et on va voir que ces petits cubes ont des ressources... !

C'est l'agitation bien sûr, mais nous voilà alors rentrés, et nous montons directement quelques étages, ce qui nous permet d'avoir déjà une vue plus générale du hall... je vous laisse juger par vous-même !

On pénètre enfin dans la salle où l'on vous remet un programme de quatre-vingt pages tout de même, qui en plus de renseignements sur la soirée, les artistes, l'orchestre et compagnie, l'argument, etc., vous fournit des renseignements sur la saison, de véritables articles, ainsi que tout un tas de publicités. Mais observons d'abord la salle (clic pour agrandir)... 3 800 places !!

Nous avons une vue privilégiée sur la fosse et l'orchestre. Du coup, le fond de la scène, pas trop, mais bon... pour 15 $, on allait tout de même pas se plaindre, si ?? Et puis après tout, moi j'aime bien voir les musiciens... d'ailleurs, cela nous a permi de découvrir qu'à peine la dernière note finie, ils s'en vont tous sans plus attendre, alors que les applaudissements commencent à peine... pendant les saluts des chanteurs, la fosse est complètement vide... en voilà une au moment de notre entrée dans la salle.

La soirée a été grandiose ! Déjà, on découvre que les sous-titres sont placés sur un écran individuel devant vous. Ca, c'est bien, parce qu'à Lyon, pour le coup, il faut souvent se tordre un peu la tête si l'on n'a pas payé 50 ou 60 € minimum... Puis, ben, la représentation. Géniale ! Les chanteurs ne semblent avoir aucun problème pour remplir cette gigantesque salle, dans une production délibérément humoristique. Il faut dire que l'histoire de Figaro l'est, mais après tout, on peut tout imaginer quand-même. Cela était excellent à mon goût, et je n'ai pas décroché de tout le long ! La soirée a également ravi ma cousine et mon futur beau-cousin (« Figaro figaro figaro figarooooo ! »), qui découvraient à la fois la salle et l'opéra en général !

Pour les détails plus concrets, la représentation était dirigée par Frédéric Chaslin, originaire de Montreuil. Principaux chanteurs : Franco Vassalo jouait Figaro, Elīna Garanča pour Rosina, ou encore José Manuel Zapata pour le Comte Almaviva.

A noter en plein milieu de la représentation, le son angevin d'une sonnerie de téléphone... à deux reprises d'ailleurs, alors que d'où l'on était, on a pu voir que c'était bien à un musicien qu'appartenait l'objet en question... non mais on savait que cela existait ici en France en répétition, mais alors en plein concert dans l'un des plus prestigieux opéras au monde ??

2 commentaires:

  1. le son "angevin"? Angevin?! Je n'y aurais pas pensé, mais le terme est bien trouvé!

    Merci pour ta note, j'ai un peu voyagé depuis mon écran d'ordi..

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  2. A ton service ! Profites-en, ce sera bientôt fini... !

    Oui, la sonnerie vient du ciel nous tirer comme une libération ^^

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