Superbe concert jeudi soir à l'Auditorium de Lyon, avec l'Orchestre National de Lyon sous la baguette de Louis Langrée, avec notamment Anne Gastinel au violoncelle.
Venait ensuite le Concerto pour violoncelle en La mineur de Robert Schumann. Anne Gastinel fait son entrée très applaudie, et c'est parti ! Son interprétation était très belle et pleine de sens. Cependant, il manquait à mon sens d'un poil de mouvements, au niveau physique. C'est bien sûr très impressionnant de voir quelqu'un qui bouge si peu sortir de si belles phrases, mais il m'a semblé personnellement qu'elle devrait bouger un tout petit peu plus. D'ailleurs, il y a des moments où elle finit par faire quelques mouvements, et cela fait du bien ! En-dehors de ça, c'était très beau. J'ai profité de l'entracte pour aller faire signer le CD que j'ai acheté il y a quelques jours (j'ai acheté le coffret 3 CD Schubert - Schumann - Brahms), et ça m'a permi de voir qu'Anne Gastinel est quelqu'un de très gentil, le sourire aux lèvres, et en moins d'une minute on rigolait déjà... Bon bien sûr, il y a aussi l'art de la composition du visage, mais tout de même, c'est important de sourire à ses spectateurs et admirateurs !
Puis, en seconde partie, la Smphonie n°7 en La majeur de Beethoven, où Louis Langrée a enfin réellement fait décoller l'orchestre. L'interprétation était pleine de vie, très enflammée, et, après un Schumann très langoureux et romantique (c'est ce qu'il faut !), on se rend compte que cela fait du bien à entendre ! Symphonie donc à l'interprétation très triomphale et enflammée, c'est exactement le mot !
Quant à Langrée, que dire à propos de sa direction ? Déjà, il est à mon sens extrêmement en avance sur l'orchestre, ce qui me dérange au plus au point et qui a fait que je ne l'ai, par conséquent, pas énormément regardé tout au long du concert. Ce que j'ai pu remarquer, c'est qu'il brassait beaucoup d'air parfois, à sauter dans tous les sens (j'exagère à peine !), alors que ce n'était, je crois, pas toujours nécessaires. Les attaques, mais aussi fins de notes de l'orchestre sont hésitantes, dommage. Des membres de l'orchestre m'ont confié qu'effectivement, ils avaient parfois peur des notes dans le sens où ils ne savaient pas trop quand et comment les jouer. C'est aussi le rôle du chef, par son geste, de montrer ce qu'il veut, et d'emmener l'orchestre au bout de sa baguette !
Admirable artiste et admirable concerto. Que je dirigerai bientôt (l'oeuvre par l'artiste !) avec Luc Dedreuil Monet comme soliste...
RépondreSupprimerOui, d'ailleurs tu m'en avais glissé deux mots l'année dernière, et la date est déjà noté dans mon agenda !
RépondreSupprimerJ'espère bien venir ;)