Lohengrin, opéra de Richard Wagner

Et me voilà tout juste rentré de l’opéra, soirée que j’ai réservé jeudi dernier, et pour laquelle j’ai mis un peu de temps à me décider : il faut dire que passer sa soirée, dès 18h30, à l’opéra, c’est pas forcément alléchant : les changements de décors énormes contraignent à deux entractes d’une heure environ ! Et finalement, je ne regrette pas du tout cette place à dix euros, même si la position où je pouvais voir les sous-titres n’était pas spécialement confortable ; Lohengrin est une œuvre magnifique qui a su, contrairement à ce que je pensais, me tenir en haleine tout le long de la représentation, et pendant laquelle je ne me suis pas ennuyé une seconde, et m’a même fait frissonner à plusieurs reprises ! Certes, j’ai parfois un peu raté quelques sous-titres, ce qui augmente à certains moments la difficulté de compréhension, mais cependant, j’ai plutôt bien appréhendé l’ensemble de la pièce !

Cette soirée, surtout, me change de mes souvenirs : quand on va voir un opéra, ou une partie d’un opéra, alors que l’on est en primaire ou au collège, ça semble toujours long, et on ne sait pas savourer et appréhender la musique, les mouvements de scène et l’histoire pendant tout le long de l’œuvre, on ne peut pas être en état d’écoute active pendant un temps aussi long, et ce, en plus de longueur, parce qu’on ne connait pas énormément à la musique, et on ne peut capter tous les effets interprétés. L’Opéra de Lyon a également rempli sa mission : il m’a donné envie de revenir, à l’occasion, que ce soit pour la prochaine œuvre ou une autre, mais, dans les quelques mois qui viennent, assurément !

Cet opéra, avec l’histoire du chevalier au cygne, fut un succès immédiat lors de sa création en 1850, et de nombreux thèmes en sont devenus célèbres, notamment le chœur nuptial repris lors de foule de mariages, qu’on appelle aussi « Voici la mariée » ; mais également les préludes des premier et troisième actes, ainsi que plusieurs airs. Je ne vais pas vous en parler encore plus, puisque n’importe qui peut en trouver aisément sur cet opéra…


La mise en scène, elle, était plutôt spectaculaire ; comme je vous le disais plus haut, les décors nécessitaient une heure de mise en place, à chaque entracte. Aux premiers et troisième actes, d’immenses gradins pivotants qui encerclent le lieu de l’action, et qui accueille les chœurs et figurants ; au second acte, un immense escalier (dont je ne voyais pas le haut, encore moins d’où j’étais placé !), coupé au milieu par une allée descendant (ou montant…) en travers, permettant ainsi à la foule, sur scène, d’encercler l’action centrale sans pour autant la cacher au public. Les jeux de scènes étaient plutôt bien réalisés à mon goût, si ce ne sont quelques passages (mais je suppose que c’était par défaut de pouvoir faire autrement, en général), et le chant était plutôt bien compréhensible (des quelques mots que je reconnaissais de l’allemand…).

Enfin, bon, je ne connais pas assez bien le milieu pour vous en faire une bonne critique…

Plus d'informations sur le site de l'Opéra de Lyon

Conclusion, je sors d’une très bonne soirée, et suis bien content de n’avoir pas eu peur de la longueur !
Maintenant, place aux vacances ; je fais mon sac puis, dès samedi, c’est direction Annecy où, dans les environs, je participe à un stage d’orchestre, de son nom l’Académie des Jeunes de l’Arc Alpin (regroupant des jeunes des conservatoires d’Annecy, Chambéry, Grenoble et Bourgoin-Jallieu), en compagnie des musiciens de l’Orchestre National de Lyon : une très bonne semaine en perspective, et je compte bien en profiter au maximum !

Vendredi 27.10.2006, 00h07.