"Repartir à zéro", exposition au Musée des Beaux-Arts de Lyon

Du 24 octobre 2008 au 2 février 2009, Musée des Beaux-Arts, Lyon

1945-1949. Repartir à zéro, comme si la peinture n'avait jamais existé 

Petite note rapide sur cette exposition que j'ai visité lundi matin (visite guidée), et dont je vous parlais la semaine dernière. En fait il ne s'agit absolument pas d'une exposition photographique, d'ailleurs. Il y en a quelques-unes, mais ce n'est pas le propos principal ! Il s'agit surtout de peintures, avec quelques sculptures, puis quelques photographies, encore plus rares.

Il s'agit de "repartir à zéro", de s'affranchir de tout ce que l'on a pu faire par le passé. Il s'agit aussi de peintres qui n'imaginent plus pouvoir peindre la figure humaine après tout ce que celle-ci a pu infliger pendant et après cette seconde guerre mondiale. (Bien sûr, au passage, la conclusion de la fin de la visite est qu'aucun peintre ne s'est pas fié à des techniques de n'importe quelle époque, et qu'il est impossible de faire comme si de rien n'avait été !). Nous sommes donc à la fin de la guerre mondiale, avec la découverte des camps de concentrations et toutes autres atrocités.

C'était tout à fait intéressant, bien que j'ai du mal à saisir toutes les nuances de cet art abstrait. Ce n'est pas figuratif et c'est censé représenter les sentiments, et tout cela m'échappe un peu... mais peu importe, c'est toujours plus facile avec un guide qui peut aiguiller et expliquer mieux différents aspects des peintures.

Cela reste donc plus ou moins peu compréhensible pour moi, mais ça ne m'empêche pas, pour une bonne partie des oeuvres que l'on a vu, de trouver ces toiles belles ! Il y a vraiment des choses très sympa. Il faut aimer, certes, mais j'aime plutôt - et ça aide ! Si vous avez le temps d'y passer faire un tour, et que vous n'êtes pas complètement fermé à l'art moderne et/ou abstrait ! Mais cela dit, il peut tout de même être intéressant d'essayer de comprendre les problématiques de l'époque auparavant - cela pourra donner des pistes et ouvrir des angles de regard sur les oeuvres.