Jeudi 6 mars, rendez-vous à l'Auditorium de Lyon, encore une fois, pour un concert un peu original.
Au programme, très long, comme vous allez peut-être le remarquer :
Beethoven, extraits des Créatures de Prométhée ;
Une création mondiale de Dalbavie, Œuvre sur des poèmes de Louise Labé, oeuvre lyrique avec orchestre, interprétée par Philippe Jaroussky ;
Le concerto n°20 pour piano de Mozart, avec au piano Aldo Ciccolini ;
Enfin, pour terminer, la Symphonie en trois mouvements de Stravinsky.
Direction : Thierry Fischer.
L'oeuvre de Beethoven est très inspirée classique, plus que romantique, et date effectivement de ses débuts où il s'essayait à ce style, mais dans lequel il ne se sentait pas vraiment à l'aise. Pourtant, c'est beau quand-même... !
La création de Dalbavie par Philippe Jaroussky n'était, selon moi, pas très originale. En effet, cette oeuvre créait des atmosphères très intéressantes, mais cela dit, je n'ai pas trouvé cela très varié... c'est effectivement prenant au début, mais je me suis vite lassé. Le rythme de la grande majorité des poèmes sont très lents, sauf un ou deux. Cependant, pour ne pas aider, l'orchestre était bien trop fort par rapport au soliste que, du fond de l'orchestre, j'avais du mal à percevoir... qu'est-ce que cela devait être au second balcon !!
J'ai trouvé l'interprétation de Ciccolini du concerto de Mozart assez mécanique... pas mal de choses semblaient un peu boiteuses, comme des fins de trilles ou parfois la cadence, ou encore des moments de flottement avec l'orchestre, etc. Voilà mon avis : il y a un moment où il faut savoir partir... A 82 ou 83 ans, il faut pouvoir arriver à comprendre que l'on n'est plus forcément au meilleur de sa forme ! Attention, je ne conteste pas le génie dont il a pu faire preuve plus tôt, et je ne dis pas que c'est très facile à faire ! Mais, ou alors il n'était pas en forme ce soir, je pense qu'il y a un moment où il faut accepter de laisser la place à des plus jeunes et se retirer sur de bons succès.
La Symphonie de Stravinsky, quant à elle, nous a encore transporté dans une époque différente. Cela dit, j'ai un eu lâché de concentration, car le programme était effectivement très long : le concert a duré plus de deux heures et demies ! Ce qui n'a pas aidé, je crois, était la diversité énorme du programme : Beethoven, Dalbavie, Mozart, Stravinsky : quatre oeuvres, quatre époques et quatres styles bien différents ! Bref, cela en tous cas était très rythmé, donc bien du Stravinsky, et cela semblait en jeter, et dégager pas mal d'énergie !
dimanche 16 mars 2008
ONL / "La voix de Louise Labbé"... peu envoûtante !
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